Au début du siècle dernier, la pêche maritime, et en particulier la pêche du hareng, était l’une des principales sources de revenus pour les étaplois et leurs familles. De cette époque pas aussi lointaine qu’il n’y parait, certaines traditions ont traversé le temps et c’est cet héritage que l’association s’attelle à partager avec les plus jeunes.

Au cours de ce temps d’échange, les écoliers ont découvert le folklore étaplois au travers de pas de danse que les « Bons z’enfants » ont eu la joie de leur enseigner. Si, au premier abord, les débuts de nos danseurs en herbe semblaient chaotiques… après quelques minutes, la chorégraphie était en harmonie avec la mélodie jouée par la violoniste et de l’accordéoniste.

Les bénévoles ont ensuite présenté les costumes traditionnels qu’ils avaient revêtus pour l’occasion. À l’époque, les habits de travail du marin étaient composés d’une casquette, d’une vareuse, d’un pantalon, des houzettes en guise de chaussettes et de sabots. Les femmes, quant à elles, portaient une calipette sur la tête, une robe et des galochettes aux pieds.

Pour les grandes occasions, les étaplois étaient vêtus de leur costume de cérémonie qui était de couleur noire. Les étaploises arboraient le traditionnel soleil en guise de couvre-chef qui est devenu un des symboles les plus reconnaissable de notre patrimoine local.

L’intervention s’est conclue dans la bonne humeur, par une dernière danse, plus maitrisée cette fois.