Le droit d’expression

La liberté individuelle de s’exprimer, dans notre démocratie, n’est pas négociable. Les arguties creuses, les parlers trompeurs et le refus d’informer les oppositions discréditent les majorités.

Dans notre localité, la liberté d’expression horripile la municipalité. Ce droit ne peut être rogné même s’il contrarie les manigances de quelques uns. Un conseil municipal n’est pas une salle de classe dans laquelle les élus accepteraient sans mot dire les combinaisons de la municipalité.

Etaples est rongé par la dévitalisation du centre ville qui se traduit par une vacance élevée de logements. Ces maisons fermées depuis plusieurs années sont hors d’usage. Il faudra plus qu’un plan de circulation mal ficelé pour permettre leur rénovation. L’activité commerciale de proximité est en déclin, la multiplication des enseignes de tous types ne fera qu’amplifier le processus.

Le « nouveau grand quartier du domaine des prés » édifié pour attirer une nouvelle population prend l’eau. Par ailleurs, dans cet éco-quartier, le mauvais entretien des espaces perturbes le quotidien des résidents.

Le nombre d’habitants de la cité régresse, le déséquilibre social inter quartier s’accentue. Etaples doit se lancer dans la reconquête démographique et la réhabilitation du centre ville. La revitalisation de la « ville basse » passera par le blocage de projets, logements ou commerces, en périphérie et par une étude de programmation urbaine intégrant le patrimoine historique et maritime.

Ce libre propos ne conviendra pas forcément aux adeptes de la pensée unique. Qu’importe, mon opinion apporte une vision opposée sur les drôleries de la communication disproportionnée de la majorité.

Jean-Pierre LAMOUR