Comme chaque année, la course à la godille succède à la joute à canotes. Il n’y a plus qu’un seul homme à bord avec un simple aviron propusif et directionnel. La course est très physique et la technique difficile à maitriser. Pour avancer les godilleurs posent l’aviron dans l’engoujure fixée à l’arrière de la canote, et effectuent un mouvement de rotation à hauteur des épaules en formant un 8 pour donner à la pelle une incidence plus ou moins forte. 10 participants étaient sur la ligne de départ dont une seule représentante de la gent féminine. Elle mérite toute notre admiration car elle se défend très bien et mène la vie dure à bon nombre de ses conccurrents. La course est sur une distance plus courte. Les godilleurs font un aller retour des pontons du port de plaisance jusqu’à une bouée placée un peu plus loin que les pontons du Roulev. Une petite dizaine de minutes a suffit au premier pour couvrir la distance et rallier l’arrivée.