TEMPÊTE DE SONS À ROCK EN STOCK

Ce samedi 30 juillet, la fête continuait au parc du Valigot pour la deuxième journée du festival Rock en Stock.

Dès 15h c’est BAASTA!, duo electro sans la mèche, punk sans les chiens et rock sans l’air français qui a ouvert le début des hostilités.

Ensuite, c’est Lulu Van Trapp qui a occupé la scène. Ce groupe rock est composé d’une fille et trois garçons. Sur la route du désespoir, ils nous ont chanté quelques mots d’amour et ils sont tombés raides dingues du public.

Captaine Roshi, rappeur montant de la nouvelle scène française, est arrivé à « l’Attaque2 » du festival. L’Ulysse du rap français a navigué sur les flots du parc du Valigot accompagné de ses pirates. Il nous a dévoilé des sons poignants et assez pop soutenus dans un rythme effréné.

Pour l’apéro, SOPICO est arrivé armé de sa guitare en forme de tête de mort qu’il ne quitte jamais. Brouilleur de piste, il apporte une brise nouvelle sur la scène du rap. Il n’était pas là par hasard, ni par chance mais juste pour le plaisir des festivaliers. Nous avons bien ressenti son « Mojo » .

Pour le début de la soirée, c’est le groupe de rock alternatif belge qui nous a éclairé sur scène. La température est montée directe le temps de leur prestation. Ils ont enchainé leurs tubes tels que Fever, losers, bunker et même I want you. Le pubic a pu apprécier cette surfing pop acidulée.

Ensuite c’est ODEZENNE qui nous a fait un caprice en nous emmenant voir au-delà du temps, vu que le temps c’est de l’argent et que l’amour n’a pas de prix. Vous aurez compris qu’on a eu le droit à des virtuoses de la scène alternative française. Alix et Jacques ont enchainé les chorégraphies en chantant pendant que Mattia assurait la mélodie avec un stand électro digne des plus grands, tandis que Stefano soutenait le rythme à la batterie.

Pour clôturer la soirée et le festival, c’est LA FEMME qui nous a ébloui. Ce groupe de rock français cosmopolite avait une esthétique bien étudiée. A l’aube d’un nouveau pardigme, ils ont pleuré des larmes de glace sur scène pour le plaisir de tous. Leur musique synthétique et hypnotique est composée de mélodies bien senties accompagnées de voix adolescentes et mutines. On ne s’est pas lassé de leur prestation. Et même s’ils ont lâché les chevaux sur les planches pour foutre le bordel, ils ont forcé le respect.

Promis, le rendez-vous est donné pour l’année prochaine. Nous avons hâte de voir la programmation. Sera-t-elle plus rock, plus pop, plus rap ? Il faudra s’armer de patience pour voir ce que l’équipe du festival va nous concocter pour le millésime 2023.