LE PASSAGE DE VICTOR HUGO À ETAPLES SUR MER

Ce Samedi 26 Février à 15h, la médiathèque municipale organisait une conférence historique ayant pour thème “Victor Hugo et Etaples dans les années 1830”. La conférence était animée par Thomas Byhet, un archéologue et historien féru du passé de la vie Étaploise.

Pour cette conférence, Thomas Byhet est revenu sur le moment ou ce célèbre personnage a décidé de faire une halte dans la cité des pêcheurs. Victor Hugo est l’un des plus grands poètes, écrivains et dramaturges du XIXème siècle, et quand un tel artiste nous fait comprendre à travers ses écrits, qu’il a passé de bons moments dans notre ville, rien de plus naturel en tant qu’Etaplois de s’intéresser, à l’histoire de sa vie.

Le récit de son passage cible la période du 2 au 4 Septembre 1837, un passage durant lequel Victor Hugo marchera de Boulogne à Montreuil en faisant escale à Etaples sur mer. En recherche d’inspiration, l’artiste visitera durant son périple, les lieux culturels les plus marquants. Le 2 Septembre, il visitera le château de Boulogne sur mer, il effectuera une balade le long de la mer et dormira dans l’hôtel du nord qu’il jugera comme un établissement médiocre. Le lendemain matin, il décidera de quitter la ville portuaire et effectuera 6 heures de marche le long de la côte pour s’arrêter tard dans la soirée dans le village d’Etaples sur mer pour se reposer et dormir à l’auberge du Lion d’Or.

Un moment marquant pour l’auteur qui en fera part dans une lettre envoyée à son épouse le 8 septembre 1837. Avec des phrases fortes comme “Je n’ai pas trouvé de meilleure auberge dans toute la Belgique” ou encore “Une auberge comme je les aime, avec deux hôtesses fort gracieuses et de fort bons soupers …” Victor Hugo fait par de sentiments vécus qui ont marqué sa vie. Quelques jours auparavant, dans une lettre envoyée à sa fille Adèle le 5 Septembre 1837, il fera également part de son admiration pour Etaples sur mer : “Etaples n’est qu’un village, mais un village comme je les cherche” et souligne l’accueil amical des marins : “De temps en temps, je rencontrais, sur les seuils de cabanes, de ces dignes figures de marins qui vous saluent noblement“.

Si cette halte dans notre ville fut brève, il est certain qu’elle a marqué l’écrivain qui en fit une relation dans les lettres envoyées à sa famille.