JEF AEROSOL à la rencontre de son futur public

C’est indiqué en évidence sur les deux entrées de ville, l’année du Graf, c’est pour 2017 à Etaples sur mer et Jef AEROSOL en est l’un des principaux acteurs ! Le projet initié par la municipalité vise avant tout à s’ouvrir vers de nouveaux courants artistiques où la bombe de peinture trouve toute sa place. C’est un art à part entière qui s’expose et s’exporte de plus en plus. Depuis des siècles la peinture murale est une tradition picturale qui s’inscrit dans l’histoire de l’art et notamment en Europe et en France où de grands artistes peintres ont illustré les murs où les plafonds de larges fresques. L’artiste aime se raccrocher à l’histoire de ces « Peintres sauvages de l’époque » qu’il n’associe pas spécialement au mouvement Graffiti déclenché dans les années 80 aux états-unis. Il se revendique plus d’être issu d’un courant artistique né d’un véritable mouvement culturel qui utilise simplement la bombe AEROSOL comme outil ! JEF AEROSOL était ce Mardi 1er Février 2017 au pôle de la Corderie pour présenter ainsi son parcours, son travail, ses techniques mais également pour dévoiler les premières lignes d’un projet qui l’a poussé à accepter l’invitation lancée par M. le Maire. Il s’agit d’un parcours de plusieurs œuvres influencées par notre patrimoine historique que l’on aura plaisir à découvrir sur différents sites de la commune. Portraits de femme de marin coiffée du traditionnel soleil, pêcheuse de crevettes, rassemblement de famille ou scène de vie quotidienne sont des sources d’inspiration qui plaisent à l’artiste pochoiriste. Pour ses créations, qu’il compose uniquement en noir et blanc, JEF AEROSOL passe par plusieurs étapes dont celle de l’ordinateur qui l’aide à préparer ses supports en séparant les 3 couches de couleurs qui composent son travail. Il en fait ensuite des pochoirs qu’il plaquera sur les murs pour reconstituer la superposition des couches et donner vie à une nouvelle interprétation de l’image. Des étapes intermédiaires sont bien sûr nécessaires pour associer cet ensemble de découpes et permettre la jonction des différentes formes, c’est un travail de labeur que l’artiste maitrise parfaitement et qu’il invitera à faire découvrir à plusieurs établissements scolaires autour d’une œuvre collective où chacun pourra y amener sa petite contribution en réalisant son propre pochoir. L’après-midi a ainsi permis de présenter ses axes de travail aux différentes structures de la ville qui suivront la réalisation des œuvres début mai, et participeront sans aucun doute à la réalisation de l’œuvre collective !