UN CINÉMA DE PLEIN AIR POUR BIEN CLOTURER LA JOURNÉE

À la suite des quartiers d’été qui se sont déroulés ce samedi 14 août au parc du Clos Saint Victor, une séance de cinéma de plein air était également proposée par le service Jeunesse dans la soirée.
En attendant la diffusion du film, les spectateurs ont pu profiter en début de soirée d’un concert animé par deux groupes locaux. C’est tout d’abord le duo « Garance et David » qui a proposé un répertoire musical pop rock des années 80 à aujourd’hui, le tout en acoustique. Puis, le groupe « Otist Riddim Band » a enchaîné avec à la fois des compositions personnelles et aussi des reprises de grands standards de l’univers du reggae tel que « No woman no cry » de Bob Marley.
Les jeunes du Centre Animation Jeunesse ont profité de l’occasion pour présenter sur grand écran leur court métrage réalisé cet été. Du 12 au 23 juillet, 7 jeunes âgés de 12 à 14 ans ont participé à un atelier d’initiation au court métrage mis en place dans le cadre des projets politiques de la ville et du dispositif « Passeurs d’images » en partenariat avec l’association de développement culturel « Hors cadre ». Encadrés par la réalisatrice Claire Jeandroz et par Chantal Guilbert, professeur de théâtre, les jeunes ont écrit, tourné et monté leur propre film qu’ils ont intitulé « On peut tout changer ». Ils ont choisi de traiter le sujet des relations fille/garçon à travers leur court métrage. Nos apprentis réalisateurs sont partis du constat qu’en 2015, les femmes avaient 24% de moins sur leur salaire selon les sources gouvernementales de 2019 et ont monté en dérision toutes sortes de situations sur lesquelles s’appliqueraient ce pourcentage.
Ensuite, les spectateurs installés sur la pelouse ont assisté à la diffusion du film « Les invisibles » de Louis-Julien Petit sur l’écran géant. Cette comédie sociale raconte avec humour et émotion le devenir d’un centre d’accueil pour femmes SDF condamné à être fermé. Durant plus d’1h30, les cinéphiles ont suivi l’histoire de plusieurs travailleuses sociales qui tentent le tout pour éviter la fermeture du centre.